Un décor qui doit se situer quelque part en Toscane, une bâtisse qui ressemble à un château délabré, isolé et entouré d’une forêt, une époque déjà révolue du siècle dernier, c’est ici que se déroule cette histoire au rythme un peu lent.
Verena est une nounou particulière qui s’occupe d’enfants qui traversent une phase difficile et dont la sensibilité lui permet généralement d’obtenir de bons résultats.
C’est ainsi qu’elle est engagée par Klaus, le père de Jakob, âgé d’une dizaine d’années et devenu mutique depuis le décès de sa mère, une célèbre pianiste. Le rôle de Verena consiste donc à faire parler Jakob qui semble refuser obstinément tout contact rapproché avec elle.
Jakob a un comportement bizarre et colle souvent son oreille contre le mur de sa chambre qui semble lui murmurer des choses. Il semble aussi aimer les hauteurs et on le voit sauter du haut d’une falaise dans un lac ou alors grimper tout en haut d’une tour du château et s’asseoir les pieds dans le vide.
En clair une ambiance parfois oppressante qui pourrait laisser présager que quelque chose d’inattendu pourrait survenir. Malheureusement, il n’y a pas de grandes surprises et ce sont dans les trois dernières minutes du film que le dénouement surprenant a lieu.
On pourrait appréhender ou interpréter ce scénario de différentes manières, mais il semble davantage faire référence à la problématique du deuil pour un enfant qu’à celle des esprits maléfiques qui se manifestent au travers de la pierre. Un scénario un peu léger puisqu’on ne sait pas vraiment s’il s’agit d’un essai de film d’horreur ou d’un drame relatant un deuil si difficile à vivre.
Emilia Clarke tient la vedette dans le rôle d’une nounou qui passe le plus clair de son temps à chercher le petit Jakob et qui nous gratifie de ses mimiques parfois cocasses et souvent décalées. Un peu longuet par moment et sans grande originalité.
- Voice from the Stone
- Film de Eric D. Howell
- Avec Emilia Clarke, Edward Dring, Marton Csokas
- Ascot Elite