Le cinquième et probablement dernier (restons prudents) opus de la série cinéma des Robots extraterrestres les plus célèbres actuellement. Rien de bien jouissif en dehors des effets spéciaux numériques et de l’action omniprésente.
Ce chapitre est tellement inutile que les idées de récupération de l’histoire de départ sont bancales et grotesques. Pratiquement aucune trace des Witwicky si ce n’est une étymologie approximative dans un nom de société secrète.
Entre Marc Walhberg qui n’est pas crédible en sauveur de l’humanité, Anthony Hopkins qui semble avoir demandé d’être casté histoire de faire un film d’action bidon une fois dans sa carrière et Laurie Haddock qui campe pitoyablement la bombasse qui court en talons aiguilles comme avec des baskets, le lavage de cerveau d’Optimus Prime passe presque inaperçu. Même si Bumblebee résiste contre le temps et la vieillesse de la saga, la magie n’est pas là. L’équipe du scénario et de la réalisation a cru bon de plagier MASK et la Légende Arthurienne, gauchement et sans rien y comprendre au final. La référence au dessin animé des années 1980 MASK réside dans le personnage d’une gamine ultra compétente en mécanique en début de film, affublée d’une Vespa robot qu’elle rafistole, sorte de symbolique de Scott Trakker, perdant tout intérêt et créativité lorsque le héros Marc Wahlberg la ramasse.
Quant à la légende d’Avalon, elle est traînée dans la boue avec tout l’absurde négatif que l’on peut trouver dans un blockbuster américain : rien n’est respecté, tout est modifié pour faire de l’audience. Finalement, cet énorme merdier donnera des sensations fortes au premier visionnage dans les groupes d’ados sans convictions pour perdre de sa superbe à la fin des 2h30 de film. Il fallait oser !
Transformers : The Last Knight
USA – 2017 – Action
Réalisateur: Michael Bay
Acteur: Mark Wahlberg, Anthony Hopkins, Isabela Moner, Peter Cullen
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28.06.2017 au cinéma