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jeudi, octobre 31, 2024
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Transfomers : Rise of the Beasts où quand les « Maximals » font plaisir à voir au cinéma

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

16 ans après le 1er « Transformers » au cinéma, les robots ont toujours la forme, la hargne tout en combattant vaillamment. Si le prequel « Bumblebee » en 2018 était bien réussi, cette suite déçoit toutefois. Notamment par son côté rétro pas assez référencé.


Les Maximals sont en alerte ! Non seulement l’invasion sur leur planète s’avère redoutable, mais en plus, ils doivent protéger un bien extrêmement précieuxs et ce, au péril de leur vie. Décidant de fuir leur habitation, ils devront rester très discret quant à leur existence sur leur nouvelle planète, la terre. Optimus Primal le sait, la guerre ne se finira pas comme espéré face aux Terrocons…
Et elle va recommencer le jour où 2 jeunes inconscients de leur trouvaille, Elena et Noah, vont devoir s’unir bon gré, mal gré, afin de survivre et de mieux comprendre ce qu’il leur arrive. Car si cette Porsche bizarre nommée Mirage semble casse-cou et gentille, le gros camion au nom d’Optimus Prime pas trop. Il leur donne toutefois l’impression de les protéger. Alors, qui souhaite les tuer et leur arracher à leur cadavre l’objet qu’ils ont trouvé ? Et pourquoi les Autobots et les Maximals s’allieraient pour aider les 2 jeunes bipèdes ?

Si le scénario du prequel de « Bumblebee » du metteur en scène Travis Knight avait relativement plu aux spectateurs-trices, la nouvelle version du cinéaste Steven Caple Jr. (« Creed II ») risque de moins l’être pour les fans de la franchise en jouets et au cinéma.

En effet, les trop nombreux scénaristes de « Transformers : Rise of the Beats » créèrent souvent des genres différents et les gens risquent fortement de se perdre dans la trame. Avant tout, au niveau des robots. Si une partie d’entre eux représentent assez bien la période où l’histoire se passe, soit les années 90, d’autres s’avèrent trop actuels par rapport à leur adaptation sur terre.

De plus, le mode de vie et les manières de se comporter manquent beaucoup au niveau de la trame et toujours par rapport à la décennie susmentionnée. En fait, c’est à peine si elle sont explorées et cette situation se situe seulement au début de l’intrigue.

Musicalement et selon la composition de Jongnic Bontemps (« 4400 »), le manque de respect quant à cette période se perçoit très rapidement. Non seulement les titres s’avèrent récents, mais en plus le genre ne demeure guère varié. Même les morceaux symphoniques n’ont pas suffisamment d’originalité et de liens avec les années 90.

Néanmoins et fort heureusement, les robots restent très présents et mènent leurs différents objectifs selon leurs codes. D’ailleurs, toutes les scènes de combats impressionnent et gardent toujours autant leur rythme.

Si le public connaît bien les « Autobots », les nouveaux venus (tant les méchants que les défenseurs) demeurent également très soignés. Cette fois-ci et en comparaison des autres volets de « Transformers », tous les personnages ont leur utilité.

Ainsi, le retour de « Mirage » permet d’en apprendre davantage sur lui et ses facultés technologiques. « Transformers : Rise of the Beasts », c’est aussi l’occasion de découvrir et d’en savoir plus par rapport à « Optimus Primal », « Scourge », et le gigantesque « Unicron ».

Si la version originale se dote de plusieurs comédiennes et comédiens plutôt doué-e-s avec leur rôle des « Transformers », Michelle Yeoh (« Avatar : La Voie de l’eau »), Colman Domingo (« Candyman ») ou encore Peter Dinklage (« I Care a Lot ») se démarque davantage quant à leur doublage et intonations par rapport à leurs collègues.

Par contre et fait fort regrettable, la version française doublée sera assurée par des star talent qui n’ont rien à voir avec le milieu du doublage. Soit, des personnalités francophones prêtant leur voix aux protagonistes principaux et risquant fortement, de détériorer la qualité des dialogues français.

Une autre différence appréciable avec ce nouveau volet des « Transformers », le voyage au Pérou. Fait plutôt rare dans cette saga, la plupart des longs-métrages s’étant déroulés au pays de l’Oncle Sam. Et ce périple en vaut la peine visuellement. Malheureusement, un peu moins au niveau de la culture et traditions qui sont moins montrées et combinées aux « Transformers » au sein du récit.

Quoiqu’il en soit, « Transformers : Rise of the Beasts », comme ses prédécesseurs, divertit, s’apprécie pour ses nombreuses scènes d’action, ses effets infographiques souvent époustouflants et tout simplement, dans le but de (re) tomber en enfance et d’avoir envie de ressortir ses jouets afin de les transformer au gré des envies.

Transformers: Rise of the Beasts
USA – 2023
Durée: 2h08 min
Action, Aventure, Science-fiction
Réalisateur: Steven Caple Jr.
Avec les voix de: Michelle Yeoh, Peter Dinklage, Peter Cullen
Avec: Anthony Ramos, Luna Lauren Velez, Frank Marrs
Warner Bros. Switzerland
07.06.2023 au cinéma

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