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dimanche, juin 30, 2024
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Sans un bruit : Jour 1 : Pour « Frodon » et la pizza, silence…

Silcence ou... crève

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

5 ans après le 1e opus de « Sans un bruit », qui marqua et marque encore le 7e Art grâce à son originalité et à sa créativité, l’histoire revient quelque peu en arrière. Le jour où tout a commencé, mais… Là où les décibels sont extrêmement fortes. Et c’est une belle réussite.


Dans une ville comme New York, 90 décibels s’en dégagent quotidiennement. Samira l’ignore et s’en contrefiche d’ailleurs, car elle a déjà une vie très difficile. Plutôt hargneuse, parfois agressive et vivant avec un extrême mal-être, seul son chat Frodon lui permet de se sentir un peu plus elle-même. Alors quand on lui propose une virée pour New York, elle en saute de joie à sa manière. Bien sûr, l’objectif final est une « arnaque », mais qui finira finalement par lui plaire et la toucher. Néanmoins, à la fin de son rendez-vous, la virée pizza en sera annulée. Attristée, terriblement frustrée et se renfermant, Samira aura à peine le temps de comprendre la catastrophe arrivant à la mégapole, qu’elle se sentira directement en danger. Pire, Frodon a disparu et la peur et les bruits règnent au sien de la cité…

Cette fois-ci aussi, les spectateurs-trices sont embarqué-e-s d’emblée au sein d’une intrigue intense, bouleversante, horrifique et dramatique. Ainsi et de manière prouvée scientifiquement, le public découvrira (plus ou moins avec stupeur), qu’à New York entre 70 et 90 décibels s’entendent par jour. Ce qui correspond à un cri continu…

A la réalisation de ce très bon prequel, Michael Sarnoski (« Pig »). Comme son prédécesseur John Krasinski (« Blue & Compagnie »), il a parfaitement cerné les ambiances new-yorkaises lors de violentes attaques.

Si les 2 hommes ont collaboré à l’écriture de « Sans un bruit : Jour 1 », le successeur susmentionné dirigea d’une manière différente l’intrigue de ce 3e chapitre. D’une part, la distribution (presque) totalement tant au niveau des têtes d’affiche, que les seconds rôles.

Mais surtout et outre les envahisseurs et leurs jolies fleurs-coquillages meurtrières (qui se rapprochent de l’imaginaire du célèbre plasticien Suisse H. R. Giger…), impossible de rater « Frodon ». L’avis de la presse et sur internet sont déjà unanimes, il doit survivre au cataclysme.

Nullement incarné par des effets numériques, Schnitzel et Nico ont donc eu le plaisir de participer activement au tournage. S’ils sont indéniablement des chats de cinéma, cela se perçoit selon les scènes et parfois un peu à regret, nul doute qu’ils furent les mascottes de la production.

Chouchoutés entre autres par Lupita Nyong’o (« Black Panther : Wakanda Forever »), Alex Wolff (« Old ») et Joseph Quinn (« Overlord »), le trio humain va devoir faire preuve de discrétion et silence face aux monstres et… aux bêtises félines.

Fait étonnant, la comédienne en tête d’affiche précitée, avait peur des chats avant sa participation à « Sans un bruit : Jour 1 ». Cependant et grâce à son professionnalisme, aux accompagnant-e-s des matous et à de la patience, tout se passa si bien qu’elle aurait au moins adopté un chat.

En outre « Frodon » (ou « Frodo » en version originale), a également son importance au niveau de l’intrigue. Par son biais, les spectateurs-trices en apprendront aussi un peu plus encore quant aux « tueurs de bruits ». D’ailleurs, le développement de ceux-ci entre les montages réels numériques, impressionne toujours autant.

Néanmoins, l’hémoglobine, la peur et l’instinct de survie ne sont pas les seules émotions développées au sein de ce chapitre. Davantage poétique, mélancolique et bouleversant, les atmosphères recrées rendent également hommage au passé d’une belle manière.

Comme antérieurement, « Sans un bruit : Jour 1 » s’adresse à un public cible. Aux personnes appréciant les films d’horreur plutôt tortueux et ceux-celles curieux-euses de voir le début de l’envahissement dans une mégapole.

Soigné, glacial, touchant, surprenant, maîtrisé au niveau du jeu des actrices-acteurs et des décors réels et infographiques, « Sans un bruit : Jour 1 » laissera rarement les gens indemnes, répond à certaines questions, mais en amène d’autres aussi.

De ce fait, au minimum un nouveau long-métrage serait nécessaire afin de mieux comprendre plusieurs mystérieux points sur certains personnages et moments clés.

Sans un bruit : Jour 1
USA – 2024
Epouvante-horreur, Drame, Suspens
Durée: 1h39 min
Réalisateur: Michael Sarnoski
Avec: Lupita Nyong’o, Joseph Quinn (VII), Alex Wolff, Djimon Housnou, Jennifer Woodward, Jonathan Sparrow
Warner Bros. Switerland
26.06.2024 au cinéma

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