2 semaines après la sortie du 1er épisode de « Miss Marvel » sur « Disney + », voici la seconde partie de la rencontre internationale avec la distribution que nous avions suivie. Ce fut l’opportunité d’apprendre qu’Iman Vellani passa un étrange casting…
Malika Bilal : Bonjour à tous. Je suis animatrice de télévision à Los Angeles et vraiment excitée d’être ici. Sans plus tarder, voici notre panel :
Adil El Arbi (réalisateur/producteur exécutif)
Bilall Fallah (réalisateur/producteur exécutif)
Mohan Kapur (Yusuf Khan)
Zenobia Shroff (Muneeba Khan)
Sharmeen Obaid-Chinoy (réalisatrice, épisodes 104-105)
Meera Menon (réalisatrice, épisodes 102-103)
Kevin Feige (producteur exécutif)
Sana Amanat (productrice exécutive)
Rish Shah (Kamran)
Iman Vellani (Kamala Khan, Mme Marvel)
Matt Lintz (Bruno)
Yasmeen Fletcher (Nakia)
Saagar Shaikh (Aamir Khan)
Bisha K. Ali (responsable scénariste/productrice exécutive)
Ima Vellani, je crois savoir que votre casting pour « Miss Marvel » s’est fait d’une manière un peu étrange ?
J’ai reçu un message « WhatsApp » et ai d’abord cru que c’était une arnaque. Finalement, c’était vraiment « Marvel » qui m’écrivait et j’ai décidé d’envoyer mon enregistrement que j’avais fait à 3h du matin. Car même si j’avais très peur de le leur envoyer, je craignais de ne pas être choisie, j’ai senti que si je n’essayais pas, je pouvais rater cette occasion. Puis, ils m’ont demandé de venir à Los Angeles pour une rencontre. Et la pandémie est arrivée… Après quelques autres échanges très positifs, j’ai fait un dernier casting et ai été choisie le jour où j’ai obtenu mon diplôme.
C’est une belle histoire. Matt Lintz, votre personnage est ingénieux car il a créé un robot capable de comprendre et de parler l’ourdou (langue nationale du Pakistan). Comment avez-vous donc vécu ce tournage ?
J’étais surexcité et très curieux de découvrir cette culture, sa religion et tout ce qui s’y rapporte. Je ne vais rien dévoiler, mais il y a certaines scènes où j’ai pu voir à quel point elle est diversifiée et riche, même au niveau des vêtements. J’ai beaucoup appris grâce à mes collègues. Et c’est quelque chose dont je serai éternellement reconnaissant.
Zenobia Shroff, vous êtes la puissante matriarche de la dynamique famille « Khan ». Il n’y aurait pas de « Kamala » sans sa mère. Qu’en pensez-vous ? Absolument. Je veux dire, avez-vous déjà rencontré des mères sud-asiatiques ? [Rires] Elles sont toutes comme ça. Je pense que « Muneeba Khan » est très protectrice et aimante, mais féroce aussi. Avant le tournage, nous avons eu quelques répétitions et je n’ai pas l’impression que quelque chose ait été forcé ou poussé. Saagar, Mohan, Iman et moi avions senti une sorte de compréhension mutuelle parce que nous avons toutes et tous une base culturelle sud-asiatique.
Oui je vois. Et pour finir, la composition musicale qui pour cette série, est incroyable. Comment avez-vous choisi les morceaux ?
Bisha K. Ali : On a toujours ressenti une très bonne dynamique et synergie avec toute l’équipe de « Miss Marvel ». La musique en fait aussi partie. Sana et moi avions échangé quelques courriels dans ce sens, mais elle avait vraiment une vision claire quant au choix des chansons, et cela m’a époustouflé à chaque fois.
Sana Amat : Oh, merci Bisha. Je pense que la musique sud-asiatique est probablement parmi les meilleures au monde. Vous savez, « Marvel » et Kevin étaient vraiment excités d’entendre ces différents genres et de les ajouter dans la série. J’avais organisé une liste de lecture depuis que Kevin m’avait appelé pour me demander si je voulais participer à « Miss Marvel ». Puis notre équipe musicale, Dave Joran et Shannon Murphy, s’est plongée afin d’obtenir les autorisations pour ces chansons. Et je suis vraiment heureuse de cette composition mélangée.
Iman Vellani : J’allais le dire, c’est en quelque sorte rassembler toutes les générations grâce à la musique. Nous avions de la vieille musique pakistanaise, de la vieille musique pop pakistanaise, de la vieille musique pop et des titres plus modernes. Et tout cela, a tendance à rassembler les gens.
Sana Amat : Et Sharmeen Obaid-Chinoy nous a aussi présenté de grands artistes pakistanais. Comme « Ko Ko Korina » dans le 1er épisode.
Iman Vellani : Mon père me chantait cette chanson quand j’étais enfant…
Sharmeen Obai-Chinoy : Je pense que la musique du Pakistan est très vive et je n’hésiterais pas à inonder mes contacts avec de tels morceaux. Et je dirais tout le temps : « Ecoutez ceci, écoutez ceci, écoutez ceci ».