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mardi, novembre 19, 2024
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NIFFF 2023 : Les loups-garous en Inde, les arbres tuent et une écolière avec d’étonnants pouvoirs

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Toujours pendant cette intense semaine, soit du 30 juin au 8 juillet 2023, 2 longs-métrages asiatiques me plurent particulièrement. L’un pour son côté déjanté, l’autre par rapport à son incroyable scénario. Quant à l’animation européenne, elle fut intéressante, mais décevante.


Bhediya : Afin de concrétiser un gros contrat au Nord-Est de l’Inde, dans la région d’Arunachal Pradesh, Bhaskar Sharma se rend sur place afin d’être certain que tout se passe bien au niveau des constructions. Mais, entre les habitant-e-s furieux-euses de la situation, les disparitions mystérieuses, les cris de loups anormalement présents et l’étrange morsure qu’il essaie de guérir depuis son arrivée, rien ne va plus. Comprenant les changements créés en partie par sa faute, il va devoir démontrer ses valeurs et qualités, également les nouvelles, à lui-même et auprès des villageois-e-s.

Réalisé par Amar Kaushik, « Bhedyia » s’avère être le 3ème film de la trilogie. « Stree » et « Rhoohi » furent les précédents. Si les 2 premières fictions relatent des histoires de fantômes et possessions, la 3ème aborde le mythe du loup-garou façon Bollywood avec une certaine intelligence.

Même si ce conte se rapproche beaucoup des versions occidentales, l’approche fut filmée différemment. Ici, le monstre est lié à une région spécifique et à la nature. Efficace, avec un scénario captivant et peu de chants, danses et aspects kitsch, « Loup-Garou » en français, surprend en bien grâce aussi, à sa distribution, aux thèmes, aux effets numériques et sa musique.

Désireux depuis longtemps de concrétiser un univers horrifique Bollywood, ledit polyvalent cinéaste, est déjà en train de post-produire son nouveau long-métrage prévu en 2024, « Stree 2 ». Quant à ce qu’il semble être son prochain film lié à cette thématique, « Vampires of Vijay Nagar », son écriture vient de se terminer et le tournage devrait débuter bientôt. Donc, 2 autres productions assez attendues par les fans indiens et occidentaux pour toutes ces raisons évoquées.

White Plastic Sky : En 2123, la terre est morte, totalement aride et les rares humains survivent sous d’immenses dômes protecteurs. Evidemment, de nombreuses contraintes existent, donc celle d’une vie plus courte, jusqu’à 50 ans. Une fois décédée, toute personne devient propriété étatique et se transforme en arbre. Stefan a beau être un spécialiste en la matière, au moment où sa femme Nora lui apprend sa décision anticipée, il ne pourra l’accepter et fera tout pour la retrouver. En fuite, le couple découvrira finalement, de mystérieux endroits derrière la coupole de Budapest…

« Müanyag égbolt », soit « White Plastic Sky » en anglais, demeure par rapport à son synopsis, plutôt intrigant, intéressant et novateur. Malheureusement, après avoir visionné cette animation particulière, le public du « NIFFF 2023 » n’en fut guère enchanté, tout comme moi.

Réalisée par le duo Hongrois Tibor Bánóczki et Sarolta Szab, leur 1er long-métrage animé post-apocalyptique ne plaira pas forcément à de nombreux-euses spectateurs-trices. Car entre ses graphismes 3D et le mélange avec la rotoscopie (technique pour relever image par image, les contours d’une figure filmée en prises de vue réelles), cela ne s’harmonise pas forcément bien.

Néanmoins, « White Plastic Sky » marqua positivement au « Festival International du Film de Berlin ». Grâce notamment, à l’imagination des 2 cinéastes précités. Qui n’hésitent pas à emmener les curieux-euses à la découverte d’incroyables voyages futuristes.

« From the end of the World » : Hana est une jeune lycéenne qui n’a pas du tout envie de se faire remarquer par ses camarades. Très discrète, elle ne peut s’empêcher de (pres) sentir au fond d’elle, que son avenir sera bien différent des autres adolescent-e-s. Cela sera effectivement le cas, en commençant par ses rêves intenses où elle rencontrera une petite fille du passé. En outre, la mystérieuse agence gouvernementale la convaincra de ses capacités pour… sauver l’humanité. Et si tout était déjà écrit en avance ?

Réalisé par Kazuaki Kiriya (« Last Knights »), « From the end of the World » surprend grâce à son scénario authentique, fort bien écrit et son mélange de scènes futuristes et du temps jadis. La bande-originale, les effets graphiques et décors naturels ou fabriqués, rendent sa nouvelle fiction davantage savoureuse et captivante.

Abordée à priori d’une manière très adolescente, ce drame s’avère être plus intelligent et pertinent qu’il ne paraît. Les sujets montrés sont à la fois fantastiques, mais aussi bouleversants. D’actualités, ils démontrent que les maux de la société, touchent toutes sortes de personnes d’âges différents.

Parfois un peu complexe au niveau de l’histoire, « From the end of the World », soit « Sekai no owari kara » en japonais, plaira cependant, à de nombreux-euses spectateurs-trices pour son intrigue, ses rebondissements et son excellente distribution fort bien dirigée.

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