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mercredi, décembre 18, 2024
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« LUFF 2021 » : Il faut tuer « Kate Bush » et faire confiance au Gouvernement

Une édition colorée.

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Voilà, c’est fini, le « Lausanne Underground Film & Music Festival » a bel et bien fêté ses 20 balais. Pas de grandes cérémonies, pas de promotions incroyables, un anniversaire propre au festival et cela fait plaisir, tout comme leur programmation 7ème Art fort intéressante.


C’est donc en ce vendredi 22 octobre 2021 que je commençai le « LUFF » par le film qui fut celui montré à la Cérémonie d’Ouverture, soit « After Blue (Paradis sale) ».

Sur la planète-refuge After Blue où aucun homme ne vit, la jeune Roxy va commettre un acte irréparable. Elle va libérer Kate Bush, une criminelle très dangereuse, d’un piège mortel. Pour cette action partant à la base d’un bon sentiment, Roxy et sa mère Zora doivent retrouver la forcenée par n’importe quel moyen. Mal organisées, détestées par leur village et donc guère soutenues, elles vont devoir traverser des endroits leur étant inconnus afin de tuer la meurtrière.

Cette fiction franco-anglo-polonaise réalisée par le Français Bertrand Mandico (« Un Couteau dans le cœur ») immerge directement les spectateurs-trices dans un univers et surtout une planète, à part. La science-fiction, le fantastique, l’érotisme se mêlent à une intrigue mettant certes, du temps à s’élaborer, mais qui demeurera étrange et hypnotique tout au long de la trame.

Des noms des personnages souvent insensés et loufoques, à l’exemple de « Kate Bush », aux décors débordants d’imagination, en passant par le côté artistique d’ « After Blue (Paradis sale) », tout est réuni pour découvrir un véritable et bon « OFNI » (Objet filmique non identifié).

Mon second long-métrage s’avéra beaucoup plus terrestre en ce dimanche 24 octobre avec « Honeydew » :

Sam et Rylie semblent former un couple solide et à priori, leur petit séjour et enquêtes en ces lieux inconnus où le sordico avait tué auparavant animaux et humains, paraît inoffensif à présent. Mais entre leurs doutes personnels, le fait d’être éjectés en pleine nuit manu militari du champ où ils campaient illégalement et de trouver refuge dans une ferme tenue par une paysanne aux allures et comportements vraiment louches, ce court voyage va virer au cauchemar. Au point qu’ils vont se retrouver attachés sur un poteau avant même d’en comprendre les raisons.

Si « Honeydew » se base assez librement sur un fait divers réel arrivé durant les années 1950, soit un empoisonnement général au sein d’un petit village français à cause de champignons s’étant lotis dans de la farine pour confectionner le pain, son histoire n’est pas forcément la plus captivante.

Entre des longueurs scénaristiques et certaines scènes, ce qui s’avère davantage intéressant avec « Miellat » (une excrétion sucrée d’insectes parasites recueillis par les abeilles au moment de butiner) en français, ce sont les décors et le casting. Car entre Sawyer Spielberg (l’un des enfants de Steven Spielberg) jouant « Sam » de façon persévérante et surtout, le rôle de la vicelarde « Karen » interprété par l’excellente Barbara Kingsley (« Jessica Jones »), il faut s’attendre à tout et à quelques séquences incompréhensibles dans ce drame horrifique.

Je terminai les 20 ans du « LUFF » avec une séance à la maison et un lien spécial pour la presse. Celui de l’original et coloré « Strawberry Mansion » :

James Preble est un agent gouvernemental chevronné. Même si parfois son métier demeure difficile émotionnellement. Car l’enregistrement de rêves et la taxe qui en découle ne sont pas toujours simples à retourner. Néanmoins, il a du plaisir à faire son travail. Aussi, au moment où il découvre la quantité de VHS d’Arabella, il comprend qu’il va devoir redoubler d’efforts afin de mieux percevoir sa vie. Peu à peu, il peinera à dissocier ses voyages dans les souvenirs de la dame âgée, de la réalité. Et il se demandera même si sa venue n’était pas prévue ?

Au sein de cette comédie décalée, à l’atmosphère très anglaise et aux monstres vraiment irréels néanmoins majoritairement amicaux, « Strawberry Mansion » emmène le public dans plusieurs mondes.

Du cimetière égayé à l’île déserte, « James » joué par Kentucker Auldey (« V/H/S ») et « Bella » incarnée par Grace Glowicki (« Tito ») voyagent à travers leurs souvenirs, sensations et vécus d’une superbe manière. Haut en couleur et même si parfois il s’avère un peu long, ce long-métrage permet de réaliser que souvent les pensées peuvent être magiques, mais aussi faire souffrir…

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