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mercredi, mars 26, 2025
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Les Rencontres du 7e Art 2025 et son double dernier spectacle entre Lausanne et Vegas

Les dernières « Rencontres » 2025

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Pour cette 8e édition et comme en 2024, depuis la réouverture de l’incroyable cinéma Capitole à Lausanne, la cérémonie de Clôture se fit également en ce lieu. Dans une ambiance relativement sympathique, les différents discours se prononcèrent mais avec plusieurs manques…


Comme dans la plupart des festivals de films, les remerciements aux bénévoles, partenaires et bien plus encore, furent prononcés par le Fondateur. En l’occurrence et pendant cette avant-dernière soirée, par Vincent Perez.

Au gré des allocutions, d’autres personnes et invité-e-s s’exprimèrent comme la Directrice des « Rencontres du 7e Art », Alexandrine Kol. Par son biais aussi, de chaleureuses gratitudes furent émises au staff du « R7AL » avec en sus, de sincères applaudissements du public.

En outre, la soirée se ponctua d’interludes différentes comme les moments forts de la manifestation ou 3 courts-métrages sélectionnés et diffusés avant chaque début de projection des fictions. Et la 1re problématique arriva à ce moment-là.

A savoir, l’une des bandes-originales. Si les 3 furent composés par des étudiant-e-s de l’EJMA (École de Jazz et de Musique Actuelle) de Lausanne, l’une d’entre elles s’avéra particulièrement inappropriée, irrespectueuse et indigeste musicalement.

Au point que des rires moqueurs s’entendirent dans la salle car la manière de rapper par rapport à la véritable histoire du court-métrage demeura trop décalée et modernisée. Un choix inadéquat au sein d’un festival où la rétrospective cinématographique a une si grande importance.

Un second problème est à noter quant à cette 8e édition du « R7AL », l’annulation de certain-e-s invité-e-s, dont Pamela Anderson. Si cette information se transmit discrètement par le biais d’une brève déclaration des organisateurs-trice sur « Instagram », relayée par la presse, d’autres absences laissent à penser qu’aucune annonce ne fut réellement publiée pour des raisons inconnues.

Plus regrettable encore, le manque de transparence quant à ces changements au moment de la Cérémonie de Clôture. Aucune mention ou justification ne se prononça avant ou après la diffusion du nouveau et touchant film avec Pamela Anderson, « The Last Showgirl ».

En définitive et même si une belle augmentation des festivaliers-ières se note, certaines fausses notes se remarquèrent. Il est donc à espérer de la part des organisateurs-trices, une amélioration pour les futures éditions et qu’elles restent toujours notables dans les années à venir.

« The Last Showgirl » : A 57 ans, Shelly apprend que le cabaret où elle travaille depuis 30 ans, fermera dans 15 jours. Le Razzle Dazzle n’est bientôt plus, la clientèle le déserte depuis longtemps déjà. Elle s’en sent impuissante, perdue et en colère. Néanmoins et parallèlement, elle trouve la force d’appeler sa fille et d’essayer de réparer ses erreurs du passé avec elle. Mais entre ses collègues féminines qui passent des auditions ailleurs, la perte de sa passion et la distance sentie quant à sa fille, Shelly sait que tout peut arriver, même les échecs. Quoiqu’il en soit, en route pour la dernière danse !

Primé au sein de plusieurs festivals de films, dont celui des « Golden Globes » ou des « BAFTA Awards », la nouvelle fiction de Gia Coppola (« Palto Alto ») se différencie des autres réalisations grâce à sa thématique, sa manière d’aborder la féminité et au format 16mm utilisé pour filmer.

Si plusieurs documentaires retracèrent l’histoire de cabarets à Las Vegas et ailleurs, les longs-métrages à ce sujet s’avèrent très rares. Basé sur la fermeture en 2016 du « Jubilee ! » à l’hôtel Bally à Las Vegas, le nom du cabaret et la revue complète jouée par le casting, n’ont en réalité jamais existé.

Une distribution d’ailleurs 3 étoiles. Déroutante tout d’abord, puis qui captive rapidement. Les actrices-teur sont incroyables, dont Pamela « Shelly » Anderson (« Alerte à Malibu »), Dave Bautista (« Knock at the Cabin »), Kiernan Shipka (« Red One ») ou Jamie Lee Curtis (« Le Manoir hanté »).

Car les problématiques abordées principalement du point de vue des femmes, retracent bien les différences entre l’imaginaire et la réalité. Néanmoins, ce long-métrage ne s’adresse pas aux plus jeunes du fait de sa complexité, mais elle plaira aux gens appréciant les réalisations empathiques, originales, féministes et sans extrêmes.

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