L’Ardèche représente pour moi la destination idéale pour se ressourcer en France en pleine nature et ce juste à quelques heures de Genève.
Qui n’a pas entendu parler de la descente des gorges de l’Ardèche en canoë ! Nombreuses sont les activités possibles, VTT, randonnées pédestres, bien-être à Vals-les-bains, promenades à cheval, visites de grottes, découverte d’Aubenas, etc…bref de quoi passer de bons moments.
C’est parti pour quatre jours de découverte, en commençant chez les valsoises et les valsois à Vals-les-bains. La petite ville d’environ 3’500 habitants semble encerclée par la forêt. Dans ses hauteurs se dresse le Château Clément, un bijou qui semble avoir traversé le temps. En arrivant sur le chemin qui y conduit, une impression d’être dans un décor de film me submerge. Magnificence du parc qui l’entoure, beauté de cette bâtisse du 19e siècle et de surcroît son intérieur n’est pas en reste, avec notamment ses parquets de chêne. Ses propriétaires, Marie-Antoinette et Eric, font preuve d’un accueil des plus chaleureux et leurs quatre enfants sont de la partie. Un apéritif au bord de la piscine avec vue sur les jardins et c’est l’heure de passer à table, pour manger une délicieuse cuisine avec des produits biologiques du jardin, préparée par Eric. En visitant une des quatre chambres, l’envie me prend de rester et de vivre la vie de château pendant une nuit. Je repars des étoiles dans les yeux comme si je me réveillais d’un agréable rêve.
Avant de partir pour la descente de l’Ardèche, je passe une nuit paisible à La Villa Aimée où le calme règne. Le lendemain c’est un petit déjeuner de champion qui est servi avec bonne humeur par la patronne. L’eau de la piscine est encore fraîche et je n’ai malheureusement ni le courage, ni le temps de piquer une tête.
Que c’est beau ! Pour s’élancer dans la descente de l’Ardèche, nous passons sous le Pont d’arc, cette énorme masse de rocher à une trentaine de mètres semble tout droit sorti de la préhistoire. Mon acolyte et moi-même ne sont pas seuls sur la rivière, il faut parfois faire attention aux autres canoéistes qui sont parfois intrépides. Quand on ne pratique pas ce sport, il faut se mettre au diapason avec son partenaire, surtout si vous n’avez pas tout de suite compris, comme c’était mon cas, que l’embarcation est dirigée par la personne à l’arrière . La situation peut se gâter lorsqu’on arrive dans les rapides où le risque de chavirer est réel. Une fois qu’on est au point, c’est là qu’on profite de toute la beauté du site ! La végétation, les rochers aux formes improbables, les petites grottes où l’on peut s’aventurer avec le canoë font partie de la balade d’environ 2h. Oh surprise ! J’ai l’impression de me retrouver dans le décor d’un film des années 60 avec des hippies faisant du naturisme.
Alors que la masse de gens est derrière nous, j’ai l’impression que nous avons pris le rythme et que nous pourrions encore pagayer des heures.
Après l’effort, le réconfort et il passe souvent par les plaisirs gustatifs. Attention l’adresse qui suit peut être un grand danger pour les personnes gourmandes, elles ne pourront se retenir d’y retourner encore et encore, c’est le salon d’Ann. Sophie. Elle annonce déjà la couleur, avec ce slogan »Si la gourmandise m’était contée ». Des petits pots avec plein de bonnes petites choses à l’intérieur vont me régaler, dans une atmosphère et un accueil des plus agréables.
Digestion oblige, une balade pour visiter le château d’Aubenas, ville jumelée avec notre bonne ville valaisanne de Sierre, est la bienvenue. L’édifice construit au 12ème siècle est depuis 1943 classé comme monument historique, les tuiles du toit viennent de Bourgogne. La visite se clôture dans son donjon avec un petit apéritif avec produits du terroir, saucisson, nougat, fromage et bien entendu un petit coup de vin.
Pour retourner dans la campagne, il y a une balade sympathique à quelques kilomètres d’Aubenas . Celle-ci passe par le pont au non évocateur du »Pont du diable ». L’endroit est emprunt de légende et d’après celle-ci le pont aurait été construit par le diable souhaitant attirer et s’emparer de l’âme de jeunes gens. Ce jour là il n’y avait pas de grands vents, mais il semblerait qu’en cas de grands vents, des cris parviendraient des profondeurs…
Sur le retour pour Genève, je m’arrête par le Comité Interprofessionnel de la Châtaigne d’Ardèche pour rapporter des souvenirs appétissants dont le goût me rappellera de doux moments passés dans ce beau département.
Conseils :
Il faut bien surveiller la météo avant de s’élancer dans la descente de l’Ardèche. L’été le soleil tape, donc couvrez-vous.
Où j’ai logé :
La Villa Aimée
www.aubenas-vals.com/chambre-d-hote-et-gites-ardeche/villa-aimee-419004
Où j’ai mangé :
Château Clément
www.chateauclement.com
Le salon d’Ann. Sophie à Aubenas
www.aubenas-vals.com/restaurant-ardeche/le-salon-d-ann-sophie-si-la-gourmandise-m-etait-contee-60720
Les Coloquintes
www.lescoloquintes.blogspirit.com
Événements à venir :
8 et 9 août Jean-Louis Trintignant dit Trois Poètes Libertaires, en détail
Retrouvez tout l’agenda sur
www.aubenas-vals.com/agenda-ardeche/tout-lagenda/
Sites de renseignements :
www.aubenas-vals.com
Réservations:
www.ardeche-booking.com
www.ardeche.com/office-tourisme/index.php
Location canoë
www.escapade-loisirs.com/contact.htm
Les marrons glacés de l’Ardèche
www.chataigne-ardeche.com/fr/produits-chataigne/
Remerciements:
Cet article a pu se faire grâce à l’aide de l’Office de Tourisme du Pays d’Aubenas-Vals.