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vendredi, décembre 27, 2024
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HPI : 3 saisons avec des personnages « attachiants » lumineux et formidables !

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

C’est en 2021 que les téléspectateurs-trices (oui, ces gens existent encore) découvrirent pour la 1ère fois « Haut Potentiel Intellectuel » à la télévision. Novatrice, originale, drôle, décalée et dramatique, « Morgane » & Cie mèneront en plus, des enquêtes vraiment intéressantes.


S’il existe bien une femme qui ne se sent pas à sa place dans cette France du 21ème siècle, c’est Morgane Alvaro. Mais passer de femme de ménage à consultante pour la police de Lille, s’avère être un exploit pour cette presque quarantenaire délurée, casse-pieds, déjantée, spontanée et surtout, au haut potentiel et dotée d’incroyables intuitions. En outre, entre son autre don de se fourvoyer au sein de situations inouïes, l’éducation souvent catastrophique de ses 3 enfants et la relation trop complexe avec ses parents, sa vie reste une véritable cacophonie. Encore plus ces derniers mois avec ses différentes relations, dont certaines complexes… D’ailleurs, comment cette heureuse nouvelle a pu arriver et qui est cet inconnu semblant la traquer ?

Créée par Alice Chegaray-Breugnot (« Joséphine Ange Gardien »), Nicolas Jean (« Alice Nevers, le juge est une femme ») et Stéphane Carrié (« Candice Renoir »), la série télévisée créa rapidement un très fort engouement auprès du public francophone et ailleurs.

A savoir qu’une nonantaine de pays diffuse la série, parfois aux heures de grandes écoutes (prime time) comme à la « Radio Télévision Suisse » (romande). De plus, différentes adaptations sont à venir, à l’exemple de la version américaine attendue pour 2024.

Afin comprendre et ressentir cet enthousiasme, il vaut mieux avant tout, découvrir « HPI » à la télévision ou sur une plateforme légale. Car entre leurs personnages bourrés de défauts, mais attachant-e-s, les tenues très et trop excentriques volontairement (et ce principe s’avère fort apprécié !) de « Morgane » ou encore, les différences de caractères de chaque protagoniste, personne n’est épargné par les erreurs humaines commises au sein du commissariat.

En tête d’affiche de la série, Audrey Fleurot. Déjà très connue grâce à son rôle dans la série française (et 1er volet au cinéma) « Kaamelott » comme « Dame du Lac », elle guide rarement « Le Roi Arthur » quant à sa quête du « Graal ». Au sein d’ « HPI », la comédienne se remarque davantage grâce à son rôle auquel elle s’est vite imprégnée et sentie à l’aise. Cela se perçoit d’ailleurs dès son apparition à l’écran en 2021.

A ses côtés, Mehdi Nebbou qui incarne l’inspecteur « Adam Karadec » à chaque fois, relativement forcé de collaborer avec « Morgane » (Audrey Fleurot). Si ce personnage s’avère pour lui également, l’un de ceux auxquels il s’est beaucoup investi, il demeure l’acteur d’ « HPI » ayant la plus grande carrière internationale. A l’exemple de l’intense « Munich » de Steven Spielberg, en passant par le léger Bollywood « English Vinglish » ou dernièrement, le noir « House of Gucci ».

Si ce duo faussement adorable s’apprécie grandement par les aficionados de la série, leurs comparses jouent aussi à merveille leurs collègues et proches. Ainsi, la réfléchie « Commissaire Céline Hazan » jou,:ée par Marie Denarnaud (« Joueurs »), la réactive « Daphné Forestier » interprétée par Bérangère McNeese (« On est fait pour s’entendre »), le malchanceux « Gilles Vandraud » incarné par Bruno Sanches (« Santa & Cie ») ou encore, l’ado complexée « Théa Alvaro » très bien cernée par Cypriane Gardin (« Alice Nevers, le juge est une femme ») entourent le binôme complexe avec tous les défauts et qualités nécessaires pour créer cette grande famille.

Naturellement, l’importance se porte également auprès des rôles secondaires, figurant-e-s, des effets numériques toujours très soignées et ingénieux ou de la bande originale composée par Yannis Dumoutiers (« Les Gentils »).

Outre la distribution, les mélanges de genres et procédés, s’avèrent nombreux au sein d’ « HPI ». A l’exemple des voyages historiques explicatifs dans le passé fait par « Morgane » afin de mieux faire comprendre sa manière de vivre et à quel point ses rouages, pensées et ressentis (mensonges et manipulations également) fonctionnent.

Divertissant, drôle, efficace et coloré, le public s’est vite senti proche de ses (antis) héroïnes et héros grâce à ces raisons évoquées, mais aussi par rapport à de nombreuses autres. Les thématiques abordées au sein de chaque épisode ne donnent ainsi, jamais l’impression d’avoir été adaptées trop de fois par le 7ème Art.

Bien évidemment, le dernier épisode de cette 3ème saison se démarque par un final qui annonce déjà (officiellement aussi par la production), une 4ème saison tout autant intense, « attachiante » et efficace.

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