Un peu plus de 10 ans après « Game of Thrones » qui révolutionna le petit écran, l’audacieuse chaîne américaine « HBO » diffuse le 1er épisode de son tout nouveau prequel. Haletant, efficace et prometteur, bienvenue (à nouveau) dans l’univers des trahisons et… des dragons.
200 ans avant la guerre contre la Nuit et le Froid, le Roi Targaryen I à Port-Réal est laissé sans héritier… Pire, son statut et sa situation royaux s’aggravent. Non seulement il vient de perdre des proches, mais en plus la menace qu’il espérait vaine, grandit. Il va devoir choisir très rapidement un successeur, ou une successeuse en cette période de fêtes qui devait annoncer un jour nouveau… Pendant ce temps, sa fille et donc la Princesse Rhaenyra, vit et subit d’une certaine manière, sa jeunesse et le fait qu’elle soit une jeune femme et non un descendant. Entre monter son dragon, ses aspirations et envies, sa vie va changer également à jamais ce fameux jour. En revanche, du côté de Daemon, l’oncle de la jeune fille et frère du Roi, ce moment pourrait changer sa vie positivement, malgré ses nombreux défauts et son côté outrancier. Ou pas, car l’histoire se passe à Westeros et tout reste possible…
C’est donc à 3h du matin, heure suisse et en simultané avec les États-Unis, que la chaîne nationale helvétique, la « Radio Télévision Suisse », diffusa ce 1er nouvel épisode du prequel de la mythique série (sauf la dernière saison) « Game of Thrones ».
Ecrit et réalisé par une douzaine de personnes, dont le romancier George R. R. Martin ou Sara Hess (« Dr. House ») à la mise en scène, et Miguel Sapochnik (« Game of Thrones ») ou Clare Kilner (« Snowpierce » 2021) derrière les caméras, « La Maison des « Dragons » démarre intensément.
Les téléspectateurs-trices sont rapidement immergés en un lieu et une royauté relativement connus. Géographiquement, certains souvenirs du futur pourraient même (re) surgir… Quoiqu’il en soit, la vie des Targaryen n’a jamais été simple et cela se démontre très vite.
Brutal, surprenant, et maîtrisé quant à ce début d’histoire, entre les effets numériques réussis, les décors naturels, les très bons choix pour la distribution des rôles et la musique toujours autant maîtrisée du compositeur Allemand Ramin Djawadi (« Eternals »), « House of the Dragon » risque de beaucoup faire parler d’elle.