Créé à la Scala de Milan, le 17 février 1904, en deux actes puis au Grand Théâtre de Brescia, dans sa version définitive et en trois actes, le 28 mai 1904.
L’ambiance est sympathique dès l’arrivée dans le parking ou une navette attends les spectateurs. « Alors vous montez à pied ou avec nous ? ». Même si le chemin qui mène aux arènes est court, il est néanmoins pentu et la navette est la bienvenue. En ce jeudi 7 juillet, le beau temps est au rendez-vous, les spectateurs profitent de déguster des plats du cru et japonais, tout en écoutant une chanteuse revisitant des tubes à la sauce jazz. 20h45, tout ce petit monde se dirige vers les arènes avec coussins, jumelles, paniers pique-nique, etc…
L’opéra peut commencer accompagné des hirondelles sifflotant et virevoltant. L’histoire relate un amour déchu entre une jeune geisha japonaise de 15 ans, Cio-Cio-San – appelée Madame Butterfly et un jeune officier de la marine américaine. Mariée à son amour, elle va l’attendre en espérant avec espoir qu’il reviendra un jour et fera la connaissance de son fils.
Le chant de SAE KYUNG RIM (Madame Butterfly) est si pur et déchirant de désespoir qu’il fait tressaillir le public.
Un merveilleux moment d’opéra dans un cadre idyllique…seul fausse note un seul écran de sous-titrage et des pannes pour la version suisse-allemand.
Pour ma part, c’est mon premier opéra où j’entends parler durant l‘entracte de football…comme un décalage…la faute au match France-Allemagne. Ce qui a occasionné un instrument supplémentaire en fin d’opéra…le klaxon.
Festival Avenches Opéra : Madame Butterfly
Drame lyrique en 3 actes de Giacomo Puccini.
Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica d’après la pièce de David Belasco tirée d’un récit de John Luther Long.
L’opéra est chanté en italien.