0.9 C
Munich
vendredi, décembre 20, 2024
- Publicité -

« Code of Honor » : Le nouveau justicier dans la ville

« Code of Honor » possède un scénario typique des séries B, sans les scènes de combat à mains nues qui vont avec.


Après avoir perdu femme et enfant, tous deux pris entre les mailles d’une fusillade entre criminels, le Colonel Robert Sikes (Steven Seagal), ancien agent des forces spéciales, s’est mis en tête de débarrasser la ville de sa vermine. A lui tout seul, il dégomme, en un rien de temps, les membres des gangs les plus dangereux. La police ne sait pas s’il faut remercier ce justicier ou l’appréhender. C’est alors qu’intervient William Porter (Craig Sheffer). Celui-ci se fait passer pour un agent fédéral et tient à prêter main forte aux autorités pour arrêter l’assassin justicier.

Steven Seagal signe son retour avec un rôle peu surprenant. D’abord, mentionnons le vide de son interprétation : on ne l’entend quasiment pas et le peu qu’il parle est, on ne peut plus, plat. On ne le voit que tirer au fusil et lancer son poignard. L’époque où on le voyait effectuer des combats au corps-à-corps ou à mains nues, semble révolue. Par contre, les scènes où on le voit fumer le cigare sont aussi nombreuses que celles où il tire. Mais, on ne le voit que très peu dans le film. On parle de lui, mais ses apparitions sont plutôt épisodiques. Craig Sheffer, quant à lui, semble bien fatigué dans ce rôle du faux agent fédéral qui veut dégommer le justicier, pour une raison inconnue, puisqu’ils étaient compagnons d’armes.

Si la gente masculine paraît peu efficace, il y a quand même Helena Mattsson pour remplir le quota sexy du film. Le réalisateur a dû trouver que son film manquait d’éléments féminins et nous a inséré une stripteaseuse la nuit et maman le jour, pour conférer un peu d’humanité à son long-métrage, qui, il faut bien l’avouer, n’a pas réellement d’histoire. A part les séquences de fusillades qui donnent le rythme, c’est d’une platitude absolue et le retour de Seagal pourrait bien être aussi sa sortie. Les acteurs sont mauvais, comme s’ils ne croyaient pas à leurs « pauvres » textes.

Réalisé par Michael Winnick
Avec Steven Seagal, Craig Sheffer, James Russo, Helena Mattsson
Distribué par Dinifan

 

- Publicité -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

- Publicité -