Trois gangsters se réfugient dans un entrepôt désaffecté après avoir effectué un braquage qui a mal tourné. Ils doivent attendre le coucher du soleil pour que des amis viennent les récupérer avec le coffre-fort qu’ils ont emmené.
Le plus jeune des trois est un camé qui n’a pas pu se faire son shoot le matin avant le départ et qui se retrouve salement en manque.
Parti chercher une salle d’eau pour se droguer, il tombe sur un chien molosse très agressif qui vient de tuer un homme.
Cet entrepôt sert de lieu de combat pour chiens et, en principe, lorsqu’un chien perd un combat, il est tué. Sauf que là, le chien a visiblement compris ce qui l’attendait et a devancé son exécuteur.
Bref, le chien est sur les traces des gangsters et ceux-ci doivent s’enfermer pour lui échapper.
Ils en profitent pour parler de leurs histoires de chiens. Flashbacks.
De bons acteurs pour ce film lui donnent un peu de crédit, mais le scénario est un peu faible, du meublage par flashback remplit les trous, dommage.
Les décors sont moches puisqu’il s’agit d’un huis-clos dans un entrepôt en piteux état. Le bruitage angoissant des combats de chiens remplit quelques scènes, mais bien sûr on ne les voit pas. Par contre quelques spécimens agressifs font leur apparition pour les besoins du scénario.
Les scènes d’action incluent naturellement le molosse puisqu’il s’agit de scènes de poursuite à travers les différentes halles de l’entrepôt. Un jeu du chat et de la souris et des longueurs.
- De Paul Solet
- Avec Adrien Brody, Antonio Banderas, John Malkovich
- Lionsgate