Tiré d’un roman d’Helen Fielding paru en 2013, le nouveau long-métrage de Michael Morris est intéressant. On retrouve dans ce quatrième volet de la série Bridget Jones, de vieilles connaissances, tout en passant fréquemment des rires aux larmes.
Neuf ans ont passé depuis la dernière apparition de Bridget Jones sur les écrans de cinéma. La plus célèbre gaffeuse britannique, qui n’a pas pris une ride, est de retour dans une nouvelle aventure qui allie émotions, gestion familiale, allusions sexuelles et bien entendu quelques flirts au passage.
Mariée à Mark Darcy et mère de deux charmants enfants (Billy et Mahes), Bridget se retrouve totalement déboussolée, le jour où elle apprend que son mari est décédé. Celui-ci a été victime d’une attaque lors d’une mission humanitaire au Soudan. Quatre longues années ont passé et la jeune veuve a enfin réussi à se remettre d’aplomb. Elle a retrouvé son légendaire humour, ses amis de toujours et son travail de productrice qu’elle appréciait tant.
Surchargée par un emploi du temps de folie, la britannique âgée de 47 ans n’a plus vraiment envie de séduire les hommes qu’elle croise. C’est pour cette raison que Rebecca, sa meilleure amie, se propose de l’inscrire sur l’application Tinder, pour que Bridget retrouve à nouveau un peu de piment dans sa vie désordonnée…
Ce quatrième volet de la série Bridget Jones après les longs-métrages de 2001 (Le Journal de B.J.), 2004 (B.J. L’âge de la raison) et 2016 (B.J. Baby), reprend une recette qui fonctionne, à savoir celle d’une femme complexée qui est partagée entre différents amoureux aux caractères diamétralement opposés. Cette fois-ci c’est le duo Scott Wallaker et le jeune Roxter qui vont devoir partager son cœur. Qui l’emportera ? Vous le saurez en visionnant ce dernier opus.
Attendue de longue date par les fans, cette création est surprenante. L’humour plutôt axé sur la famille, glisse lentement vers des gags plus osés au fur et à mesure de l’avancement du film. Toujours aussi expressive, l’actrice Renée Zellweger fait à nouveau preuve de son talent en endossant un rôle de mère maladroite qui accumule les faux-pas. On retrouve également Hugh Grant et Colin Firth qui reprennent leur rôle de base, même si le second nommé ne fait que quelques brèves apparitions dans cette histoire.
L’acteur anglais Leo Woodall, connu pour sa prestation dans de nombreuses séries (White Lotus, Vampire Academy, Citadel, Un Jour) a rejoint le casting avec le célèbre acteur Chiwetel Ejiofor (12 Years a Slave, Doctor Strange, American Gangster, Inside Man, The Shadow Line) qui interprète admirablement à l’écran un professeur passionné par la science.
Cette création britannique d’une durée de deux heures, ne laisse pas le spectateur indifférent. Nul besoin d’avoir vu, ou de se remémorer le parcours plein d’embuches de l’héroïne, pour pourvoir apprécier l’humour typique british de cette œuvre et vivre un réel moment de détente en compagnie de la fameuse, Bridget Jones.
Film britannique durée : 2h04
Réalisateur : Michael Morris
Scénaristes : Abi Morgan, Helen Fielding & Dan Mazer.
Avec : Renée Zellweger (Bridget Jones), Chiwetel Ejiofor (Scott Wallaker), Leo Woodall (Roxter), Hugh Grant (Daniel Cleaver), Colin Firth (Mark Darcy), Emma Thompson (Dr Rawlings), Isla Fisher (Rebecca), Nico Parker (Chloé), Josette Simon (Talitha), Leila Farzad (Nicolette), Sarah Solemani (Miranda), Sally Phillips (Sharon), Shirley Henderson (Jude), James Callis (Tom), Gemma Jones (Pamela Jones), Jim Broadbent (Colin Jones), Celia Imrie (Una Alconbury), Neil Pearson (Richard Finch), Joanna Scanlan (Cathy) & Casper Knopf (Billy).
Production : Studiocanal, Peacock, Miramax, Working Title & Universal Pictures.