Une très originale histoire de vampires à l’iranienne.
À Bad City, petite ville fantôme américaine tout droit sortie des années cinquante, une jeune fille aux dents longues hante les rues pour sauver les âmes en peine et châtier les moins vertueux. La jeune réalisatrice iranienne, dont ce n’est ici que le premier long-métrage, réussit avec personnalité et originalité un vrai tour de force. Rendre hommage au cinéma de genre américain, et plus particulièrement aux films de vampire, tout en leur donnant une nouvelle fraîcheur et en en pervertissant les codes.
Tourné en noir et blanc dans des décors respectant une imagerie rappelant les classiques tels que « La Fureur De Vivre », mais parlé en Farsi et très ancré dans la culture iranienne, cet objet très atypique est peut-être ce qu’on a vu de plus original récemment au cinéma. Nul doute que cette talentueuse cinéaste débutante fera encore beaucoup parler d’elle à l’avenir.
A Girl Walks Home Alone At Night
D’Ana Lily Amirpour
Avec Sheila Vand, Mozhan Marnò, Dominic Rains
Praesens