Un message secret venu du passé entraîne James Bond (Daniel Craig) en mission à Mexico et à Rome où il rencontre Sciarra (Monica Bellucci), une veuve d’une beauté éblouissante. Il arrive à s’infiltrer dans une réunion secrète et découvre l’existence de l’organisation SPECTRE. Au même moment, Max Denbigh (Andrew Scott), nouveau patron du MI6, remet en question l’existence même de ses services dont il doute de la pertinence. Dans sa quête de la vérité sur SPECTRE, Bond persuade Moneypenny et Q de l’aider à trouver Madeleine Swann (Léa Seydoux) qui pourra peut-être l’aider à percer les mystères de l’organisation secrète. En s’approchant du cœur de SPECTRE, Bond découvre qu’il ressemble peut-être plus à son rival de toujours qu’il ne l’aurait pensé…
Après avoir réalisé en 2012 l’excellent « Skyfall », considéré par beaucoup de fans de l’agent 007 comme étant l’un des meilleurs épisodes de la saga, Sam Mendes rempile trois ans plus tard avec « Spectre », qui vient tout récemment de sortir en DVD, Blu-ray et VOD. Un 24ème opus inégal ayant cependant triomphé au box-office, et même remporté un Oscar, étrangement celui de la meilleure chanson originale.
Comme le titre du film l’indique, Bond se retrouve confronté ici à la fameuse organisation Spectre, absente de la saga depuis « Rien que pour vos Yeux » en 1981. Un vrai bonheur pour les fans qui espéraient son grand retour depuis des années ! Le réalisateur nous propose aussi pour l’occasion un Bond au format plus classique, rendant hommage aux vieux épisodes de la franchise. Mais c’est aussi là que réside l’un des problèmes majeurs de « Spectre » : ce retour aux sources est TROP classique.
Pourtant, avec le splendide pré-générique se déroulant en pleine fête des morts à Mexico, le film semblait plus que bien parti. Mais plus les minutes passent, plus le spectateur déchante. Car malgré une première heure très correcte, on a rapidement l’impression d’assister à un enchaînement de clins d’œil à la saga autour desquels un scénario aurait été rapidement constitué afin de les relier de manière plus ou moins crédible.
On se retrouve alors face à un film sans âme, aux personnages creux ou sous-exploités et aux scènes d’action manquant cruellement d’inventivité. Heureusement que la mise en scène et la photographie rehaussent le niveau, il faut admettre que de ce côté, Sam Mendes a fait du très bon boulot.
Bref, « Spectre » est loin d’atteindre la qualité d’un « Skyfall » ou d’un « Casino Royale », et j’ose espérer que Daniel Craig ne raccrochera pas son costume de James Bond sur un mauvais épisode, comme l’ont fait par le passé Sean Connery, Roger Moore ou encore Pierce Brosnan.
Les bonus présents sur la palette sont réduits au strict minimum :
• bandes annonces
• galerie photos
• blogs vidéo (sept vidéos « making-of » de moins de deux minutes chacune)
• La plus grande séquence d’ouverture de la franchise
Si, comme moi, vous aviez espéré y trouver quelques scènes coupées ou/et un commentaire audio, autant vous dire que vous l’aurez dans l’os. Pour un film de cet acabit, et surtout en comparaison aux suppléments proposés dans les éditions DVD/Blu-ray récentes des précédents opus, il y a vraiment de quoi être dépité. Seule la genèse de la scène d’ouverture mérite le coup d’œil, elle est, en effet, très complète en plus d’être l’unique contenu original du disque puisque les autres bonus avaient été diffusés sur le net les mois précédant la sortie du long-métrage.
007 : Spectre
Réalisé par Sam Mendes
Avec Daniel Craig, Christoph Waltz, Léa Seydoux
20th Fox