La 69e Festival del film Locarno rendra hommage à l’actrice et chanteuse franco-britannique Jane Birkin.
Une voix, un visage et l’élégance transgressive des années soixante… Jane Birkin sera l’invitée de la 69e édition du Festival del film Locarno, la même place, où, il y a neuf ans (2007), nous avons rendu hommage à Michelangelo Antonioni, l’un des réalisateurs avec lesquels elle a travaillé.
Jane Birkin fait ses débuts dans une comédie musicale, entamant une double carrière d’actrice et de chanteuse. Un an seulement après ses débuts au cinéma dans Le Knack… et comment l’avoir de Richard Lester (1965), Blow Up de Michelangelo Antonioni fait d’elle une icône de beauté et de transgression. Parallèlement à son parcours d’actrice, où elle met son talent au service de cinéastes comme Jacques Rivette, Jean-Luc Godard, Agnès Varda et Alain Resnais, Jane Birkin se lance dans la chanson, inaugurant une collaboration intense avec son compagnon Serge Gainsbourg, qui écrit pour elle et enregistre en duo l’inoubliable et sulfureux Je t’aime… moi non plus (1969), qui défraye la chronique. Le tube donnera d’ailleurs son nom à un film dirigé par Gainsbourg
Carlo Chatrian, Directeur artistique du Festival: «Je suis très content de récompenser la carrière extraordinaire d’une actrice comme Jane Birkin qui a traversé l’histoire du cinéma moderne avec une trajectoire à nulle autre semblable. Capable d’enflammer la pellicule de sa présence, de donner au mot “séduction” un sens original, d’être à la mode tout en étant hors des modes, l’actrice a donné vie à des personnages qui restent gravés dans nos mémoires, peut-être pour ce soupçon d’innocence perdue qui vibre en elle.»
Locarno rend hommage à Jane Birkin en profitant de sa présence, dans le rôle d’Elise Lafontaine, dans La femme et le TGV de Timo von Gunten (Suisse, 2016), court métrage en compétition dans la section Pardi di domani: Concorso nazionale. Pour compléter cet hommage, seront projetés Boxes de Jane Birkin et La fille prodigue de Jacques Doillon.