En 2070, après une catastrophe nucléaire, la ville de Moscou est plongée dans l’apocalypse et des castes voient le jour. La population entassée dans des bunkers géants, dont l’énergie suffisante pour assurer la survie est tirée du sacrifice humain, s’amoindrit. Sa jeunesse espère gagner un combat à mort dans l’arène énergétique afin d’intégrer l’élite vivant au-dessus de la masse humaine.
Se situant entre un film d’action, science-fiction et le steampunk, cette version cheap de « Hunger Games » ne séduit pas. Pourtant le début est fracassant et très prometteur, mais le soufflé retombe presque immédiatement. Dommage, car il est clair que les post-productions voulaient mettre le paquet dans la case pleins les yeux, mais non c’est du réchauffé jusqu’à la fin que l’on voit venir tellement vite, que l’on n’arrive même pas à l’éviter. Les costumes et les effets spéciaux sont plus à la hauteur que le scénario ou que le jeu des acteurs, qui malgré leur énergie, tombent trop souvent dans le cliché. Les figurants sont même plus talentueux que les protagonistes.
L’ensemble donne plus le sentiment d’un engouffrement dans un créneau juteux qu’une réelle histoire originale. Du coup, l’opportunité du sujet est mal traitée car certainement incomprise.
Bref, un bon téléfilm, mais pas pour le cinéma par définition. Même l’affiche est de meilleure qualité que le reste !