Quand le paradoxe de l’art se mêle à celui du septième art, une ombre vient de l’inconnu pour nous surprendre. Et la surprise sera de taille entre les mains des réalisateurs Pascal Greco et Philippe Pellaud.
Dans la culture cinématographique il y a les genres très classiques et parmi eux, il y a des artistes plus doués que d’autres. Une petite partie d’eux font du cinéma, parfois, un genre très appart. Celui de la découverte mais aussi celui de l’intrigue, tel un tableau contemporain où chacun trouvera sa vision de l’œuvre. « Shadow » surf sur cette vague nuageuse où tout n’est pas clair mais reste beau à contempler.
Pendant 35min un conte se dévoile comme venant de nul part et le voyage commence. Une adolescente se retrouve perdue dans une forêt profonde. Elle semble être en danger et tente de retrouver son chemin. Alors que nous suivons sa longue descente vers la folie et sa lutte pour essayer de la contenir, un nouveau personnage fait son apparition dans un espace monochrome et fantasmagorique. Un lien étrange semble lier ces deux personnages.
Un pitch qui nous prépare déjà à vers où on vas mais qui ne dit pas comment cela va finir selon l’interprétation qu’aura chacun d’entre nous. Car c’est là le but d’une telle œuvre. Faire réfléchir et que chacun y trouve un sens. « Shadow » est un court-métrage qui ne se laisse pas noter car après tout, chacun ses goûts et ses opinions face à une œuvre poétique, audiovisuelle que musicale.
Shadow
De Pascal Greco, Philippe Pellaud
Avec Asia Argento, Anna-Lou Castoldi
Musique : Kid Chocolat
