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vendredi, décembre 20, 2024
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Red Sparrow : oiseau de mauvais augure

Amandine Gachnang
Amandine Gachnang
Poussée par ma passion pour la littérature et le cinéma, spécialement " de genre" (fantastique, horreur, science-fiction, gothique et tout le tralala), j'ai suivi des études de cinéma, de français et d'anglais à l'Université de Lausanne. Quel bonheur que de pouvoir tenir la plume (ou plutôt le clavier) pour partager cette passion qui nous réunit dans les salles obscures! :-)

Dominika Egorova (Jennifer Lawrence) est une célèbre danseuse étoile russe du Bolchoï. Lors d’une représentation, son partenaire lui brise la jambe. La jeune femme est alors obligée de mettre fin à sa carrière.

Son oncle Ivan (Matthias Schoenaerts) lui propose d’accomplir une mission pour le SVR, les services de renseignements russes, en échange de quoi il subviendra aux besoins de la mère malade de Dominika. Elle est chargée de séduire un politicien russe, mais la mission tourne mal pour Dominika, et un agent du SVR assassine l’homme politique sous les yeux de l’ex-danseuse. Celle-ci doit alors choisir : soit elle est exécutée pour ne pas laisser de témoins, soit elle rejoint le SVR en qualité de « moineau », un agent utilisant la séduction pour soutirer des informations aux ennemis de la Russie… Une fois sa formation de « moineau » terminée, Dominika devra charmer Nate Nash (Joel Edgerton), agent de la CIA, afin qu’il lui révèle le nom d’une taupe russe.

Difficile de ne pas avoir l’impression d’avoir déjà vu Red Sparrow par le passé. En effet, les amateurs de films d’espionnage seront certainement enthousiasmés par cette histoire de trahisons et de faux-semblants avec une touche sexy, mais les autres auront de la peine à passer outre le manque d’originalité du récit, et auront tendance à le trouver un peu long (près de 2h30). Certes, le film de Francis Lawrence est stylisé visuellement, avec une image aux teintes froides qui plonge le spectateur dans une atmosphère tout sauf chaleureuse. On peut cependant relever une couleur chaude: le rouge, celui des « moineaux » mais surtout celui du sang. Car oui, Red Sparrow est violent, aussi dans sa dimension sexuelle, peut-être davantage que ce qu’on pourrait imaginer au premier abord. Le film comporte ainsi une dimension crue, n’épargnant rien à ses personnages. On peut saluer la performance de Jennifer Lawrence (même si l’accent qu’elle a dû adopter paraît parfois un peu superficiel), qui se retrouve loin des rôles dans lesquels on a l’habitude de la voir, mais qui s’en sort très bien. Red Sparrow n’est donc pas un mauvais film, mais il n’est pas non plus inoubliable.

  • De Francis Lawrence
  • Avec Jennifer Lawrence, Joel Edgerton, Matthias Schoenaerts, Charlotte Rampling, Jeremy Irons
  • 20th Century Fox
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