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mardi, novembre 19, 2024
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John Wick pourchassé, blessé et épuisé pour un 3ème acte qui en met plein les yeux.

Vincent Rohrer
Vincent Rohrer
« Je suis un passionné de cinéma depuis ma plus tendre enfance, et j’ai grandi avec les films de ma génération à savoir les années 80-90. Les films de Steven Spielberg et Joe Dante font parti de ces longs-métrages dit cultes et qui pour la grande majorité sont entrés au Panthéon de la pop culture. Ma passion pour le 7ème art est née grâce à ma maman et mon oncle qui m’ont fait découvrir des pépites sur grand écran. À côté de ça, j’apprécie énormément la nature et son « silence » cela me permet de me ressourcer. Dans un autre registre, j’adore photographier les couchers de soleil où que je sois. J’affectionne énormément les bords du lac et les couleurs célestes de fin de journée. »

C’est en 2014 que nous découvrions qui était l’énigmatique John Wick. Cet homme qui avait perdu sa femme et dont ces deux priorités restantes dans la vie était sa Ford Mustang de 1969 et sa chienne Daisy, sauvagement tuée par le fils d’un grand patron de la pègre. De là, John Wick allait sortir de sa « retraite » pour venger la mort de sa chienne. Dans la suite, John Wick allait se rendre à Rome pour affronter certains des plus redoutables tueurs au monde.


Dans ce troisième opus qui démarre quelques minutes après les évènements du deuxième film, John Wick a donc été excommunié, après l’assassinat de Santino D’antonio dans l’enceinte de l’hôtel Continental. John a donc un contrat de 14 millions de dollars sur sa tête et tous les assassins de la ville aux fesses. Dès les premières minutes, l’excommunication donne lieu à des séquences ultra référencées. Le premier corps à corps dans une bibliothèque de la ville est d’ailleurs d’une brutalité franche et sans artifices (vous ne verrez plus jamais les livres comme avant).

La suite qui s’en suit est dans le même ton et promet un film d’action du style des meilleurs films d’action des années 1990-2000. Hélas, la première demi-heure passée, on assiste à une succession de morts par balle dans la tête, faisant penser à un jeu vidéo. Sur 2h de métrage, c’est lassant et ennuyant. Le personnage principal (campé par un Keanu Reeves fatigué et sans aucune émotion faciale), est vide de sens et n’a aucun charisme. Les rôles secondaires (dont, Anjelica Huston, Halle Berry et Saïd Taghmaoui) sont malheureusement trop peu présents à l’écran, dommage.

Il y a tout de même de bonnes idées à retenir de ce long-métrage, comme la présence de l’acteur Mark Dacascos (pas revu au ciné depuis des lustres), et celle du toujours excellent Laurence Fishburne. Les chorégraphies de combats sont parfaitement maîtrisées. La photographie n’est pas en reste et on peut féliciter le travail accompli.

Pour terminer sur un peu de culture générale, Parabellum est issu d’un adage latin qui signifie : Si vis pacem, para bellum (« Si tu veux la paix, prépare la guerre »).

Si ce 3ème opus fonctionne au niveau du box-office mondial, il y a fort à parier qu’un 4ème volet se fera d’ici peu. A suivre…

John Wick: Chapter 3 (John Wick 3: Parabellum)
USA   –   2019   –   Action
Réalisateur: Chad Stahelski
Acteur: Ruby Rose, Keanu Reeves, Ian McShane, Hiroyuki Sanada
Ascot Elite
22.05.2019 au cinéma

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