Au-delà de la belle fiction sud-africaine, « Mia et le Lion Blanc » relate des faits tristement méconnus. Mais surtout, il permet aux enfants de mieux comprendre la vie des animaux sauvages et comment certains grands parcs africains essaient de les protéger.
Depuis le début de son adolescence, Mia se sent mal dans sa peau et se rebelle fréquemment contre ses parents. En outre, son ancienne vie lui manque terriblement et elle déteste leur ferme. Se renfermant davantage chaque jour, sa vie va pourtant changer suite à l’arrivée d’un lionceau hors du commun : Charlie. Sans parent, doté d’un splendide pelage blanc (contrairement à la majeure partie des lions) et aux beaux yeux bleus, il va vite s’avérer être un chenapan et n’épargnera personne avec ses maladresses et facéties. Sentant certainement le côté réservé de Mia, le lionceau va la titiller aussi souvent que possible. Le temps passant, ils deviendront finalement inséparables tout en évoluant chacun à leur marnière. Jusqu’au jour où Mia découvrira un terrible secret et fera de son mieux afin de protéger Charlie…
Kevin Richardson… Un nom très reconnu dans le milieu animalier des félins. D’abord, parce que le militant ne se prédestinait pas à créer son propre lieu dédié aux lions-nes, car il s’intéressait peu à ces derniers. En fait, il devint d’abord physiothérapeute. Toutefois et au cours de ses pratiques, il eut la possibilité de travailler avec 2 lionceaux dans le « Lion Park » de Johannesburg. De là, naquit l’amour qu’il ressent encore pour ces gros chats sauvages. Les années passant et malgré quelques polémiques (malheureusement parfois inévitables…), Kevin Richardson devint « l’homme qui murmure à l’oreille des lions ». Intuitif et faisant souvent fit des procédés, toujours extraordinairement proche de ses animaux et de son équipe, ils combattent braconnage et la « chasse en boite ». Ce dernier terme, plutôt méconnu du grand public, prendra tout son sens après avoir découvert l’intrigue de Mia et le Lion Blanc.
Si le « murmureur » est mentionné dès le début de cette critique, c’est parce qu’il a une grande importance par rapport au long-métrage. Certes, les espèces filmées en ont davantage, mais sans le Sud-Africain, ces dernières seraient probablement moins mises en avant par rapport à l’histoire. En effet, celui qui devint un comportementaliste chevronné et audacieux, coordonna magnifiquement la relation entre les quadrupèdes et les bipèdes dans « Mia et le Lion Blanc ». Ainsi, certaines séquences demeurent très impressionnantes, émouvantes et incroyables par rapport à la proximité des animaux sauvages et le casting.
D’ailleurs, l’entier de la distribution eu une énorme chance de participer à un tel projet et ils ont probablement dû s’émerveiller quant au gigantesque sanctuaire de Kevin Richardson et ses milliers d’animaux. Sur place et en plus des lions-nes, il est possible de croiser (ou rencontrer) d’autres sortes d’espèces comme le montre « Mia et le Lion Blanc ». Bien que les comédiens-iennes, à l’exemple de la touchante Mélanie Laurent (« Le Retour du Héros ») et l’incroyable jeune Sud-Africaine Daniah De Villiers, soient émouvant-e-s, l’efficacité du film revient entièrement aux fauves et à « Charlie » (nommé « Thor » en réalité »). Notamment grâce à la mise en scène démontrant largement que toutes les espèces animalières peuvent ressentir des émotions, qu’ils soient filmés ou pas.
Le sentiment de proximité envers eux, les décors naturels, et les sujets délicats traités amènent un récit s’adressant avant tout aux enfants, mais également à un large public sensible à la (sur) vie de ces espèces. Car au final, les herbivores et les carnivores ont autant le droit de vivre et de se reproduire que les êtres humains. Beaucoup pensent même qu’ils devraient avoir davantage de liberté et d’espaces verts.
Toujours est-il que « Mia et le Lion Blanc » permet de s’évader dans la savane, d’en apprendre plus sur les animaux et surtout, de réaliser que sans eux, la terre changerait radicalement et à jamais. Même si la fin de la fiction se termine positivement, il sera difficile de ne pas se remettre en question et impossible d’oublier « Charlie », les vastes prairies et les sortes d’animaux sauvages vues sur grand écran.
Mia And The White Lion (Mia et Le Lion Blanc)
FR – 2018 – Family
Réalisateur: Gilles de Maistre
Acteur: Mélanie Laurent, Langley Kirkwood, Tessa Jubber, Daniah De Villiers, Ashleigh Harvey
Impuls
26.12.2018 au cinéma