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jeudi, décembre 19, 2024
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« GIFF 2019 » : Une journée où la chance est présente… Tout comme Roger Avary

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Plusieurs événements ont lieu durant les 25 ans du « Geneva International Film Festival ». A l’exemple la soirée diffusant le film culte « Crash » en version restaurée 4K. Néanmoins avec cet article, c’est surtout l’inédit « Lucky Day » qui m’intéressa et me plut.


Red est fou de joie ! Il sera enfin libre dans très peu de temps. Parce qu’en fin de compte, même passer 2 ans en prison pour un braquage raté peut-être difficile et pénible. Dès sa sortie donc, il rejoint sa femme Chloé qui l’attendait sur le parking en compagnie de leur fille de 2 ans, Béatrice. Leurs retrouvailles sont paisibles et euphoriques, mais de courte durée. Car Luc, un tueur à gages psychopathe veut ardemment liquider Red pour une vengeance personnelle. Commence alors une poursuite entre la petite famille et l’impitoyable tueur. Le tout, avec une fin explosive.

Parmi les invité-e-s notoires du « GIFF 2019 », Roger Avary figure parmi les incontestables de cette édition. Si sa notoriété a beaucoup diminué ces dernières années, soit presque 20 ans après « Pulp Fiction » et « Reservoir Dogs », le metteur en scène et scénariste ne perd rien quant au rythme de ses long-métrages. Fort heureusement, il a toujours son public appréciant l’originalité et la folie de ses histoires.

C’est justement le cas avec sa toute dernière réalisation « Lucky Day ». Plaisante, très divertissante, amusante et parodique, l’utilisation de la langue de Molière par le comédien Crispin Glover (« Alice au Pays des Merveilles ») par rapport à son personnage, demeure extrêmement savoureuse et cocasse. Une moquerie utile au long-métrage et qui ajoute une plus-value indéniable.

 

Il faut croire que le cinéaste ressent une certaine fascination pour la langue française et ce, depuis « Pulp Fiction » au début des années 90. Il ne s’en cache d’ailleurs pas, car après la diffusion exceptionnelle de « Lucky Day », il a répondu aux questions du public notamment avec son affirmation quant à son amour pour l’Hexagone.

En définitive, « Lucky Day » demeure explosif, sent bon les années 90 au niveau des décors, des dialogues et même de la bande-originale. S’il rappelle l’atmosphère des chef-d’œuvres cultes du metteur en scène, il ne copie pas pour autant les scénarios de l’époque.

Un long-métrage qui mérite d’être découvert par les moyens légaux, car il reste très probable que « Lucky Day » soit distribué au sein de peu de salles de cinéma en Europe et en Suisse.

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