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jeudi, octobre 31, 2024
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« Ciné-Festival 2019 » : Une sacrée guerre électrique et une famille déchirée…

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Pour terminer par rapport à la 22ème édition du « Ciné-Festival » 2019, voici 2 des long-métrages m’ayant marqué durant la manifestation. A savoir, un drame avec « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » et le biopic aux destins croisés « The Current War ».


Voici donc mon 1er coup de cœur ressenti :
A la fin des années 1800 et suite à des milliers d’essais infructueux, Thomas Edison réussi enfin à faire une démonstration de ses ampoules électriques allumées auprès de riches entrepreneurs. Néanmoins, sa réussite fut de courte durée car peu de temps après, un concurrent cassa les prix de l’inventeur afin d’alimenter davantage les ménages en électricité. Mais surtout, pour devenir encore plus riche. Une guerre géographique acharnée eu donc lieu entre Edison et Westinghouse. Durant cette période, de nombreux autres problèmes leur arrivèrent et au milieu de tout cela, l’inventeur Tesla arriva avec sa théorie…

Tourné en 2017 et au final distribué en salle 2 ans plus tard à cause de l’affaire « Weinstein » et de la dissolution de la major homonyme, « The Current War » risque de créer une bonne surprise en cette fin d’année 2019.

En effet, jusqu’à présent et en tout cas en Europe, rares ont été diffusées les adaptations historiques liées aux 3 inventeurs susmentionnés ayant changé à jamais l’histoire du monde. Avec « The Current War », j’ai donc appris beaucoup d’informations sur Thomas Edison, mais aussi découvert qui est le méconnu Georges Westinghouse.

« The Current War » se dote également d’un formidable casting et la plupart des comédiens prouvent une fois encore, leur talent en sus de leurs performances chez « Marvel » et « DC ». Les décors, reconstitutions et dialogues sont efficaces, parfois stupéfiants et démontrent qu’il ne faut jamais se fier aux apparences…

L’autre réalisation remarquable fut « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » :
Jean-Pierre, Juliette, Matthieu et Margaux se sont une nouvelle fois réunis avec leur maman Aurore pour ses 70 ans. Malgré les années passant, tout le monde a plaisir de se retrouver et de discuter de la pluie et du beau temps. Ainsi, Jean-Pierre est devenu le chef de famille après la mort de leur père. Juliette peine toujours à ressentir son inspiration pour écrire son livre. Matthieu ne sait plus comment faire pour séduire la femme envers laquelle il ressent quelque chose et Margaux se démène afin que ses talents d’artiste soient rémunérés.

Si « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » n’a pas un scénario très original, le récit reste dramatique, troublant et démontre également que des incidents graves peuvent survenir n’importe quand et auprès de n’importe qui.

La réalisation d’Arnaud Viard (« Grâce à Dieu ») aborde cette tragédie d’une manière très directe. Si le cinéaste s’entoure d’un très bon casting, son approche émouvra et sensibilisera probablement de nombreux-euses spectateurs-trices.

Par contre, sa réalisation s’adresse à un public cible. Touché directement, ou indirectement, par un tel drame. Mais surtout, pour les gens se sentant prêts à découvrir un long-métrage où la fiction rejoint trop souvent la réalité.

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