Entre le 17 et le 20 août prochain, Lausanne accueillera pour sa 17ème édition le Festival Cinémas d’Afrique au Casino de Montbenon ainsi qu’à la Cinémathèque suisse, sa voisine.
La programmation sera encore une fois haute en couleurs et en moments forts pour aborder l’Afrique et sa diaspora par les fenêtres sociales, artistiques et culturelles qui font son identité. Deux affiches pour représenter ce festival riche en aventures et en expérimentations. L’Afrique depuis son continent et d’ailleurs est forte en histoire et en personnalités. Pour faire vivre cet événement, des débats et des discussions autour des films présentés et des thématiques seront proposés au public en compagnie des réalisateurs et des réalisatrices.
La rétrospective de cette année est dédiée à la tunisienne Dora Bouchoucha qui animera également une masterclass sur son expérience et son travail de production. Le programme Focus tournera autour du cinéma venu du Cap Vert et de la qualité peu connue qui en émerge. Deux cartes blanches sont offertes Festival International de Cinéma de Kinshasa (FICKIN) qui encourage et pousse le cinéma en République démocratique du Congo ainsi qu’à l’Internationale Kurzfilmtage Winterthur, le festival de courts métrages le plus vaste de Suisse.
Le vendredi 18 août, le spectacle « Je demande la route » de l’artiste burkinabè Roukiata Ouédraogo sera présenté. Cette œuvre tourne en autodérision et avec beaucoup d’humour le chemin parcouru de l’artiste depuis son enfance en Afrique jusqu’à Paris et ses scènes. Les décalages culturels et de manière d’envisager et de vivre la réalité des choses entre les africains et les européens est toujours un sujet drôle et tellement rafraîchissant que le public ne pourra être que séduit.
Le jeune public aura aussi sa place avec une projection le samedi 19 août suivie d’une activité créatrice. Le groupe congolais KOKOKOI se produira le soir à l’esplanade de Montbenon et fera sans aucun doute exploser l’ambiance avec son énergie et son humour. Ce concert est en accès libre !
Le dimanche enfin, deux rendez-vous à ne pas manquer : une rencontre et un atelier. La première s’intitule « Parlons cinéma » et permettra au public d’échanger avec des invités sur l’état du cinéma africain actuel, ses projets, ses besoins et ses désirs. Le second est un atelier ayant pour but de palier aux manquements sur le cinéma africain sur le site connu Wikipedia : Noircir Wikipedia. Un Festival qui promet beaucoup et, comme toujours, sera certainement à la hauteur de nos espérances.