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samedi, décembre 21, 2024
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« À la dérive » : Sans faire de vagues !

Alain Baruh
Alain Baruh
Le cinéma est un lieu merveilleux, on y trouve de tout: des comédies (mon genre préféré), des films d'auteurs (que j'apprécie pour leur diversité), des documentaires plus ou moins passionnants, des blockbusters et d'autres types de films. Fan du cinéma français et des pays latins, j'en ai fait ma spécialité. Rédacteur depuis de nombreuses années, j'aime partager mes connaissances et découvertes. «Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est le plus grand défaut» Claude Lelouch

Le cinéaste islandais Baltasar Kormakur nous fait un mix de genres dans sa nouvelle réalisation. Ce film dramatique et angoissant cache également une merveilleuse histoire d’amour. On passe des baisers langoureux sur une plage idyllique aux hurlements de désespoir au milieu de la tempête.


Tami Oldham est une jeune exploratrice qui a quitté le cocon familial de San Diego en Californie pour découvrir le monde. Elle finance ses trajets en prenant des petits boulots partout où elle passe.

C’est à Tahiti qu’elle fait la connaissance de Richard Sharp, un jeune anglais, beau gosse qui lui propose de l’accompagner sur son bateau de croisière. Amoureuse de lui, elle lui fait du charme et arrive à ses fins. Le couple décide de se fiancer puis de partir à l’aventure sur l’Océan Pacifique.

Le but du voyage est de ramener le navire de croisière d’un richissime britannique contre la somme de 10’000 dollars. L’affaire ne se refuse pas et nos deux jeunes prennent le large sur le «Hazana».

Surpris en cours de route par un ouragan de force 5, nos deux héros, perdus en pleine mer, vont devoir lutter contre la tempête pour sauver leur vie…

Ce nouveau long-métrage du réalisateur islandais, Baltasar Kormakur à qui l’on doit quelques perles comme: «Everest», «2 Guns», «Survivre» et «Trapped» n’est de loin pas mauvais, mais il force quand même un peu trop sur le romantisme. La première partie du film n’a rien à envier à «The Beach» et d’autres films à l’eau de rose.

Une fois la glace consommée et l’entracte terminée, changement de décor. L’ouragan assombrit les images. Les amoureux montrent une autre face. On les sent angoissés et leurs visages se froissent.

Coupé par de nombreux flash-back, le scénario gagne en intérêt, cependant, les trop fréquents allers-retours dans le temps épuisent le spectateur qui se trouve lui aussi stressé.

Adrift aussi appelé «en pleine tempête» au Québec est un drame américain tiré d’une histoire vraie. La navigatrice Tami Oldham interprétée par l’actrice Shailene Woodley a écrit ses mémoires dans le roman «Red Sky in Mourning». Dans son livre, elle relate aussi bien que dans le film, les terribles souffrances endurées lors du passage de la terrible tempête Raymond qui a failli lui coûter la vie.

Les prises de vue sont magnifiques en particulier les images sous-marines. Le décor est simple mais riche en couleurs. L’Océan Pacifique est réputé comme étant plutôt calme. Nos deux malheureux plaisanciers ont subi ce qui fût la plus grosse tempête de tous les temps dans cette région du globe.

Très bien accompagnée acoustiquement, cette création vous fera parcourir des milliers de miles dans des conditions imprévisibles. Les effets spéciaux sont grandioses et les deux stars du film sont crédibles dans la peau de leur personnage.

Adrift (À la dérive)
USA   –   2018   –   Drama
Réalisateur: Baltasar Kormákur
Acteur: Shailene Woodley, Sam Clafin, Elizabeth Hawthorne
Impuls
04.07.2018 au cinéma

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