OUIJA
Lorsque Laine (Olivia Cooke) a perdu sa meilleure amie Debbie qui s’est suicidée, elle a voulu comprendre pourquoi et surtout ce qu’elle aurait pu faire pour éviter cela. En retrouvant la planche d’Ouija avec laquelle elles jouaient ensemble lorsqu’elles étaient enfants, elle a pris cela pour un signe et a voulu interroger la planche. Comme elle ne pouvait pas le faire seule, les règles du Ouija sont strictes, elle a demandé leur aide à son petit ami Trevor (Daren Kagasoff), à sa sœur Sarah (Ana Coto), au petit ami de Debbie, Pete (Douglas Smith), et à Isabelle (Bianca Santos). Ils se sont donc tous retrouvés dans la maison de Debbie et ont convoqué l’esprit de Debbie. Mais on ne connaît pas l’au-delà et on ne peut invoquer les esprits sans prendre de risque. Ils vont le comprendre à leurs dépens.
Un film d’horreur (suis pas sûre que ce soit le bon qualificatif) très bien ficelé, sans qu’on ne soit confronté à tout moment à des cris ou à des sursauts musicaux effrayants. La trame est plausible et le sujet bien traité. Les effets spéciaux sont très corrects. Par contre, il se peut que les fans de films d’horreur le trouvent un peu léger, car le frisson n’est pas toujours au rendez-vous.
OUIJA LES ORIGINES
À Los Angeles en 1965, une veuve et ses deux filles habitent dans une maison qui a une histoire et un vécu troublants. Pour gagner sa vie, la mère organise des séances de spiritisme avec la complicité de ses filles. Il n’y a aucun mauvais dessein dans cette manière de gagner sa vie, elle pense sincèrement que de faire croire aux personnes qui ont perdu un être cher qu’elles vont pouvoir lui parler une dernière fois va les rassurer et leur permettre de faire leur deuil en paix. Un jour, elle achète le jeu du Ouija pour rendre ses séances plus vraisemblables. C’est là qu’elle s’aperçoit que sa fille cadette Doris est médium et que les esprits se servent d’elle pour communiquer. Mais ce ne sont pas de bons esprits…
Lulu Wilson incarne Doris, et il faut tirer un grand coup de chapeau à ses talents de comédienne au vu de son jeune âge. Annalise Basso est la grande sœur Paulina, elle joue à merveille le rôle de l’ado qui s’oppose à sa mère et qui sent très bien qu’il y a un danger dans l’air. Quant à la mère, Alice Zander, c’est à la belle Elizabeth Reaser qu’il incombe de jouer ce rôle. C’est avec plaisir que l’on retrouve Henry Thomas dans le rôle du père Tom, après l’avoir vu dans le petit garçon de E.T.
On est loin des films d’horreur gores et caverneux. L’histoire est crédible et les personnages attachants. Le film se déroule dans la même maison que le film précédent, mais cinquante ans auparavant. L’incarnation des esprits maléfiques à travers des effets de surprise qui nous scotchent et une peur qui dure tout au long du film permettent à celui-ci de porter sans problème l’appellation de film d’horreur.
- OUIJA
- De Stiles White
- Avec Olivia Cooke, Ana Coto, Daren Kgasoff, Bianca Santos, Douglas Smith
- Universal
- OUIJA LES ORIGINES
- De Mike Flanagan
- Avec Annalise Basso, Elisabeth Reaser, Lulu Wilson, Henry Thomas, Parker Mack
- Universal