Un groupe de personnes est coincé dans un labyrinthe sombre et dangereux. Ils ne savent pas d’où ils viennent et pourquoi ils sont prisonniers. Seul l’un d’entre eux pourra revoir la lumière ! Les paris sont ouverts…
Lors de la première saison des jeux de la rédemption, une machine sophistiquée a été conçue pour sélectionner parmi dix participants, la personne la plus résistante et la plus ingénieuse du lot. Ce vainqueur recevra en récompense de ses exploits, des richesses, la célébrité et surtout une chose très rare… la liberté !
C’est en 2054, que se situe l’histoire. Nous nous trouvons en plein désert dans une sorte de labyrinthe noir futuriste, nommé « Andròn ». Dans une salle, une femme se réveille toute ébouriffée. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Elle n’en a aucune idée. Elle étudie les lieux qui ressemblent étrangement à l’intérieur d’une usine désaffectée.
Très vite notre héroïne va se faire des amis qui se trouvent dans la même situation qu’elle. Ensemble, ils vont devoir éviter les pièges qui leur sont tendus et résoudre des énigmes pour s’en sortir.
Dans ce qui ressemble à s’y méprendre à un mauvais film du dimanche soir, nos héros se baladent dans des couloirs boueux sous une lumière tamisée. Ils ne portent pour seul costume qu’un T-shirt transpirant et ont la plupart les cheveux laqués.
Ce film futuriste intrigue au départ, on se retrouve avec un mélange d’idées tirées de films d’aventure sortis ces dernières années tels que : « Labyrinthe », « Hunger Games » et « Cube » mais le résultat est raté et les combats sont franchement catastrophiques.
Les scènes d’action sont sombres, peu claires et manquent de dynamisme. Les dialogues sont pauvres et parfois ridicules. Tout semble évident dès les premiers instants du film pour le spectateur. On laisse néanmoins les jeunes naïfs faire leurs expériences et corriger leurs erreurs. Plus l’histoire avance et plus on se dit qu’on aurait pu, nous-même, faire le film dans les sous-sols de notre immeuble tant les décors sont « cheap » et le scénario est brouillon.
Les acteurs n’ont pas l’air très motivés. Au casting, nous retrouvons les américains Alec Baldwin et Danny Glover qui jouent les méchants de l’histoire. Ils n’apparaissent pas beaucoup et on ne comprend pas très bien pourquoi ils ont accepté de jouer dans ce navet. Les autres protagonistes sont, eux aussi connus, pour leurs prestations antérieures dans différentes séries anglaises ou américaines, ils ne sont pas très convaincants dans leurs rôles respectifs.
On attend impatiemment la fin de cette aventure très bizarre qui tire en longueur. Comme les personnages du film, on aimerait bien que cet enfer se termine et on cherche la sortie.
Ce Blu-Ray, tout de bleu et de blanc vêtu, contient en bonus les coulisses du film, les effets spéciaux et bien évidemment la traditionnelle bande-annonce.
Andròn – the black labyrinth (2016) Durée: 96 minutes
Réalisateur: Francesco Cinquemani
Avec: Alec Baldwin (Adam), Danny Glover (Chancellor Gordon), Michelle Ryan (Elanor), Leo Howard (Alexander), Antonia Campbell-Hughes (Valerie), Gale Harold (Julian), Gaia Scodellaro (Gabriela), Clara Pasieka (Amber), Jon Kortajarena (Luc), Skin (Anita), Margareth Madé (Adora), Alex Martin (Fly), Mauro Conte (Kristof).
Universal DVD