Chaque épisode commence par la fameuse phrase : “Dans le système judiciaire, les crimes sexuels sont considérés comme particulièrement monstrueux. A New York, les inspecteurs qui enquêtent sur ces crimes sont membres d’une unité d’élite appelée Unité spéciale pour les victimes. Voici leurs histoires.”
Dans cette quinzième saison composée de vingt-quatre épisodes sur six dvd, nous aurons l’occasion de voir l’inspecteur Benson (Mariska Hargitay) être tour à tour victime, puis bourreau. Nous la verrons devenir sergent, occuper par intérim le poste de Stabler qui part à la retraite. Si la plupart des épisodes sont consacrés à la recherche de prédateurs sexuels et racontent donc des histoires d’agressions sordides, on quand même l’impression que cette saison ne tourne qu’autour des histoires personnelles de cette équipe de choc. L’inspecteur Rollins campée par la belle Kelli Giddish semble faire de l’ombre à notre nouveau sergent qui s’empâte au fil des épisodes. L’inspecteur Amaro (Danny Pino) n’en peut plus de régler ses histoires personnelles et d’essayer de récupérer sa femme. Il en devient violent ce qui n’arrange pas ses affaires.
Quant au beau ténébreux procureur Barba campé par Raul Esparza, il tire bien son épingle du jeu même si on n’est pas toujours d’accord avec sa manière de poursuivre les éventuels coupables.
Les scénarios des épisodes restent originaux et surprenants, telle cette histoire d’un entrepreneur afro-américain qui a été émasculé dans sa jeunesse et qui s’en est pris au fil des années aux filles de ses bourreaux dont on a retrouvé les cadavres dans son jardin. Ou l’histoire de ce journaliste vedette qui donne des orientations diverses à l’enquête selon ses propres convictions racistes parce que la victime est musulmane.
En bref, trop d’histoires personnelles, trop de conflits au sein de l’unité. Est-ce que cette série ne souffrirait pas d’un semblant d’essoufflement ?
New York Unité Spéciale, Intégrale de la Saison 15
Créateur : Dick Wolf
Avec Mariska Hargitay, Danny Pino, Kelli Giddish, Ice-T, Raul Esparza, Peter Scanavino.
Universal