Bien que l’idylle amoureuse soit la thématique du festival, certains films proposés contiennent également d’autres sujets. Dont les 2 classiques que j’ai (re) vu sur grand écran. A savoir, courir afin de sauver sa vie, acheter assez de miles pour voyager et devenir une hôtesse de l’air…
« Marathon Man » : La grande et mythique course à pied de New York approche à grands pas. Babe jeune étudiant en histoire, s’entraîne depuis plusieurs mois déjà afin de participer au marathon de la Grande Pomme. Mais sa vie changera à jamais le jour où il reverra son frère, Doc. Ce dernier travaille au sein d’un autre domaine, l’espionnage. Un peu avant de mourir dans le minable studio de Babe, il aura tout juste le temps de l’avertir d’un mystérieux danger… Découvert peu après par l’estudiantin. A savoir, l’ancien nazi Dr. Szell. Malgré lui et totalement perdu, le jeune homme sera kidnappé. Pendant sa fuite, il réalisera que savoir courir sera aussi extrêmement nécessaire.
Gagnant de nombreux prix aux « Oscars » et « Bafta Awards » en 1977, dont 1 pour la comédienne Suissesse Marthe Keller (« L’Ordre des médecins ») par rapport à son rôle, à l’époque « Marathon Man » choqua un large public.
Notamment au travers de l’inoubliable et intense scène de torture. Qui fut d’ailleurs écourtée en post-production à cause de son degré de violence encore plus prononcée. Le choc fut également lié à la la course de « Babe » et la poursuite effrénée de ses ravisseurs à bord de leur véhicule.
Quelque peu oublié au gré des décennies, la réalisation de John Schlesinger (« Un Couple presque parfait ») garde toujours autant bien son originalité, intensité et efficacité. Un chef d’œuvre démontrant que la cupidité et l’ambition sont des défauts terriblement destructeurs.
« Punch-Drunk Love » : Depuis un certain temps, le quotidien de Barry Egan est machinal et répétitif. Mais il se sent en sécurité en vivant de cette manière, assez éloigné de ses 7 sœurs omniprésentes. Très occupé et situé un secteur géographique reculé, sans être isolé, il ne prend guère de temps pour ses loisirs ou débuter une relation amoureuse. Sauf que… Sa banale petite vie basculera en quelques heures à l’arrivée de Lena, d’un harmonium jeté d’un van à proximité de son garage et des 2 millions de kilomètres (les miles) qu’il avait acheté afin de voyager à son gré dans les compagnies d’aviation. Malgré lui, Barry ira à Hawaï, menacera un mac et bien plus encore…
Réalisé par Paul Thomas Anderson (« Phantom Thread ») et récompensé par de nombreux festivals de films en 2002-2003, Punch-Drunk Love » doit son nom par rapport aux boxeurs-euses désorienté-e-s par les coups de leurs adversaires. En l’occurrence, une forme d’amour déferlant sur « Barry ».
L’interprétation de ce personnage, par Adam Sandler (« Hôtel Transylvanie 3 : Des vacances monstrueuses ») s’avère d’ailleurs toujours formidable et efficace. Bourré de tics et de tocs, ce protagoniste évite un maximum les cases de la société volontairement ou non.
Sa rencontre avec « Lena », soit la bluffante Emily Watson (« Sur la plage de Chesil ») dans son rôle, amènera une situation amoureuse qui diffère beaucoup des films du genre. « Punch-Drunk Love » s’adresse à un large public curieux d’une fiction dramatico-romantique. Elle se savoure dès sa 1re scène et se comprend au fur et à mesure du récit.
Quant au 3e long-métrage, une production française, ma découverte se fit au travers de l’avant-première organisée par « Les Rencontres du 7e Art » ce jeudi 13 mars 2025. « Natacha (presque) hôtesse de l’air » s’avère être une comédie rythmée avec plusieurs scènes d’action.
En dépit de certains dialogues et plans un peu trop modernisés, les décors, les tenues ou les moyens de déplacement de la décennie concernée, demeurent fort bien (re) constitués. Divertissante, cette comédie risque toutefois de ne pas convaincre un large public pour différentes raisons.
Cependant et après la diffusion du nouveau long-métrage de Noémie Saglio (« Parents d’élèves »), sa venue avec la comédienne Camille Lou (« Chasse gardée ») fit grand plaisir au public. Leurs explications et anecdotes liées à cette réalisation s’avérèrent intéressantes et parfois amusantes.
A l’exemple du lancement du projet et de sa finalité. Cela faisait effectivement une douzaine d’années que ladite cinéaste essayait de vendre son envie d’adaptation de la bande-dessinée « Natacha » à des producteurs-trices pour la transposition cinématographique.
A la conclusion de cette avant-première et en sus des échanges, photos, discussions et selfies possibles, nous fûmes invités à nous lever et à essayer de reproduire des mouvements en rapport à « Natacha (presque) hôtesse de l’air ».
Dans l’ensemble, l’ambiance resta positive amusante et réussie. Même si cette comédie distrayante risque de ne pas être la plus appréciée en cette année 2025, mais elle distraira et égaiera les gens et familles curieux-euses de la voir au cinéma.